Le 17 mai est la Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie
Le 17 mai 1990, l'Organisation mondiale de la santé a rayé l'homosexualité de la liste des maladies mentales. En 2004, ce jour a été désigné Journée contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, en partie pour reconnaître l'importance de cette déclaration de 1990.
La Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie met en lumière la violence et la discrimination dont sont victimes les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, intersexuées et toutes les autres personnes ayant des orientations sexuelles, des identités ou des expressions de genre, ou des caractéristiques sexuelles différentes.
Un peu d’histoire
Dans les années 1950, un professeur de psychologie de l'Université Carleton a mis au point la Fruit Machine, censée permettre d'identifier les homosexuels en mesurant leurs réactions physiques à la vue d'images érotiques gaies. Cette machine a été utilisée durant les deux décennies suivantes pour exclure de la fonction publique les personnes soupçonnées d'être homosexuelles, ce qui a eu pour effet de détruire la carrière de ces fonctionnaires. Ce n'est que dans les années 1990 que la Fruit Machine a été complètement abandonnée.
En 2016, Égale Canada a présenté au gouvernement canadien un rapport sur la grossière indécence. Ce rapport demandait des excuses officielles et des mesures de réparation pour la persécution criminelle, la perte d'emploi, l'inadmissibilité à la pension et le renvoi déshonorant de l'armée à la suite de la décriminalisation de l'homosexualité. Le premier ministre Justin Trudeau et tous les chefs de parti ont présenté des excuses officielles en 2017 pour la discrimination et la persécution perpétrées par le gouvernement à l'encontre des personnes soupçonnées d'être homosexuelles.
Le plus récent Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux met en lumière le harcèlement dont sont victimes les personnes LGBTQIA2+ dans la fonction publique, aujourd'hui. En 2020, 11 % des fonctionnaires indiquaient avoir été harcelés. Toutefois, chez les personnes s'identifiant comme étant gaies ou lesbiennes, cette proportion s'élevait à 13 %. Celles qui s'identifient comme étant bisexuelles avaient été victimes de harcèlement dans 14 % des cas, alors que les personnes issues de la diversité de genre signalaient un taux de harcèlement de 21 %.
Le PAM est fier de contribuer au développement d'une fonction publique diversifiée et inclusive. Grâce à ses ateliers et à ses discussions guidées, le PAM encourage le respect des différences, la lutte contre la discrimination, et la prévention du harcèlement et de la violence à l'encontre des personnes LGBTQIA2+.