Le 10 octobre marque la Journée mondiale de la santé mentale
Cette année, la Journée mondiale de la santé mentale aura pour thème « La santé mentale est un droit fondamental universel ». Cette journée a été instaurée en 1992 par la Fédération mondiale pour la santé mentale. Avant la pandémie de COVID-19, l'Organisation mondiale de la Santé estimait qu'une personne sur huit présentait un problème de santé mentale. Ce chiffre n'a fait qu'augmenter en raison des difficultés que nous avons dû surmonter au cours des trois dernières années.
Pourtant, la stigmatisation et la discrimination qui entourent le fait de parler de santé mentale sont encore très présentes. Elles continuent d'entraver l'accès aux traitements et aux services d'aide. Parler des problèmes de santé mentale au travail est, au mieux, une chose difficile. Le changement est amorcé, mais il se produit lentement.
La convention collective nouvellement négociée pour les fonctionnaires représentéEs par l'Alliance de la Fonction publique du Canada prévoit un soutien continu au Centre d'expertise sur la santé mentale. Le Centre a été créé en 2017 pour orienter et aider les organismes fédéraux à mettre en œuvre la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail. Son objectif est de guider et de soutenir les organismes fédéraux dans leurs démarches visant à améliorer la santé mentale au travail.
Le PAM soutient et applique les principes de la Norme nationale en créant une structure et un espace permettant aux gestionnaires et aux membres du personnel de se rencontrer pour aborder les défis et les problèmes liés à la santé mentale avec lesquels ils doivent composer. L’atelier Santé mentale au travail et la séance Santé mentale : parlons-en! permettent aux employéEs et aux gestionnaires d'examiner ensemble la culture du lieu de travail en matière de santé mentale et de discuter des changements qui peuvent être apportés.
Photo d’Emma Simpson sur Unsplash.com